mercredi 3 octobre 2012
Montée de la Bastille
Après quelques semaines sans course à pied et de nombreuses séances de kiné, j'ai recommencé à courir samedi dernier (22 Septembre, 3 semaines après l'UTMB). Partie pour un ou deux tours du parc "pour voir", j'ai changé d'avis pour longer l'Isère jusqu'au campus, puis jusqu'au lac de la Taillat, puis autour du lac, puis... Résultat, retour à la maison en pleine forme après plus de 18 km :-D
Donc rassurée, mercredi j'enchaîne 2 sorties, et jeudi une montée matinale à la Bastille avec Synergy running pour préparer la course de samedi : la 20e Montée de la Bastille.
Trace GPS : Garmin
Photos : Picasa
Résultats sur le site du club Spiridon : 7e de ma catégorie (SEF), 12e fille, 189e au scratch.
Départ de la piscine sur le campus, le temps n'est pas brillant mais pour l'instant il ne pleut pas. 3 participants Synergy en tout avec aussi Nicolas (63) et Mickael (39) (j'ai le dossard 2, vive l'ordre alphabétique ^^). Un gars du club fait l'animation au micro en racontant des blagues, nous annonce un quadrathlon avec natation dans la boue, course à pied (quand même), escalade des escaliers de la Bastille, et descente en bulles. Les marcheurs prennent le départ une demi-heure avant nous, puis le camion part avec nos sacs de vêtements de rechange, puis nous (quelques 300 coureurs, ça fait du monde sur le parvis de la piscine). Mickael part devant comme un dératé, et je suis Nico qui est plus tranquille.
50m plus loin je tombe sur Michel, le V4 qui est de toutes les courses, je lui parle du Grand Duc, il se rappelle aussi de moi, puis me dit qu'il a fait toutes les éditions de la Montée de la Bastille. Puis je le laisse pour essayer de rattrapper Nicolas, il me faudra un bon moment. A cause des travaux sur la digue on traverse l'Isère pour courir de l'autre côté sur un sentier légèrement boueux mais rien de bien méchant... Puis on retraverse vers les Taillées sur une petite passerelle, je vois Nico devant et accélère dans la descente de la passerelle pour le rejoindre, on discute un peu le long de l'Isère au niveau de Flandrin-Valmy, puis je le laisse derrière pour accélérer un peu. Il a vite fait de me re-dépasser et de disparaître. J'ai déjà trop chaud et je me félicite de ne pas avoir pris un k-way ou des manches longues comme la météo aurait pu le suggérer. On passe ensuite sous le pont du tram à La Tronche avant de le traverser pour redescendre sur les quais. Je ralentis un peu pour arriver en forme à la montée. Un ravito propose quelques quartiers d'orange et de l'eau, puis on arrive au pied de la Bastille à la porte Saint-Laurent, et on attaque la montée.
La vitesse diminue d'un coup pour tout le monde autour. Sauf Michel, qui me dépasse dès le premier lacet, avec un mot d'encouragement, et continue tranquillement avec sa foulée qui ressemble un peu à de la marche rapide. J'essaye de copier, puis adopte ma stratégie de marcher les virages, qui sont les morceaux les plus raides, et trottiner les lignes droites, même si certaines sont bien longues. Mais ça marche bien, et je me maintiens à niveau de quelques gars, dont un qui marche aussi de temps en temps. Je dépasse même quelques personnes ^^ en les encourageant. Il commence à pluvioter un peu, plutôt rafraîchissant. Puis arrivent enfin/déjà les escaliers, et un ravito en eau. J'attrape un gobelet et commence à marcher tranquillement les escaliers, derrière un groupe de touristes, essayant de reprendre mon souffle avant d'avaler mon verre d'eau. Il me faudra toute la première volée de marches et le bout de plat pour réussir à boire un peu d'eau avant la volée de marches finales. J'abandonne mon gobelet et repart en trottinant dans la section plate en balcon au-dessus des escaliers. Entre temps il s'est mis à pleuvoir plus fort. Et je suis en hypoglycémie... Mais on n'est plus très loin de l'arrivée maintenant, et je n'ai plus besoin de marcher les virages. Dans le dernier lacet sous le mur final, je me fais doubler par quelques coureurs motivés par la proximité de l'arrivée, mais continue sur mon rythme déjà assez difficile. Je débouche sur la place, on continue sous la porte, et là un bout de descente sur la route où je lâche complètement les freins et dépose une fille qui venait de me passer en montée. Puis ça remonte vers le parking du père Gras, j'essaye de maintenir ma vitesse, virage à droite et sprint final entre des barrières, et c'est la ligne d'arrivée, bien essoufflée. Un bénévole m'arrête dans mon élan, me voyant prête à continuer "ou alors faut recommencer" :)
Temps final : 55mn. Vu que je me demandais si je pouvais faire moins d'une heure, c'est pas mal :) Et mon genou a bien tenu le coup. Un petit passage au ravito (orange et pain d'épice) avec Mickael et Nicolas qui ont fini avant, et on prend les bulles pour descendre, sous la pluie. Pour la vue, on repassera... Conclusion : chouette course. Le lendemain était aussi organisée la Wider Classic, une course verticale un peu plus sérieuse où la Bastille ne servait que d'échauffement avant d'attaquer le Jalla et le Rachais. Mais les 24h de Grenoble approchant, j'ai préféré un entraînement à plat, direction le Drac, enchaîné avec les séances de fitness en plein air de Vitaform pour les Virades de l'Espoir au parc Mistral. Sans compter les préparations de cours, mais c'est une autre histoire...
Prochaine course : les 24h de Grenoble, samedi 6 octobre à 10h (arrivée dimanche 7 octobre à 10h, c'est facile :) ). Viendez tous m'encourager au parc Mistral !
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