Un petit week-end triple sortie, parce que je sais pas faire des choix :-)
Samedi matin, c'est sortie pyramides avec les samedis du jogging du GUC.
Comprendre une des sorties fractionnées les plus dures qu'on pouvait faire, ça tombe pas top : un bon échauffement, suivi d'intervalles de longueur variable et donc à vitesse variable. 1mn, 30s récup, 2mn, 1mn récup, 3mn, 1'30 récup, 2mn, 1 mn récup, 1mn, 30" récup. Ça, c'est la première pyramide. Et bien on en fait une 2e direct, soit au total 17mn de travail (plus la moitié de récup). Comme j'ai prévu (et annoncé) la course de la Bastille cet aprem, coach Eric me répète d'y aller tranquille, et je ne vais donc pas à fond sur les intervalles, quai dernière du groupe. Puis forcément après tout ça on s'est quand même bien éloignés sur les berges de l'Isère et il faut encore rentrer jusqu'au parc Mistral. Où nous attendent les gâteaux de Christelle et un bon thé chaud. Et en plus on est dans le Gre News :-)
Samedi après midi c'est la course de la Montée de la Bastille, organisée tous les ans par le Spiridon, cette année au profit de l'asso Sakado. On part de la piscine du campus pour 7km de plat sur les berges avant les 3km de montée. Je vois Sae au départ mais je la laisse partir devant. Ma stratégie "perf minimale / sauver les meubles" (c'est ça de s'inscrire à 2 courses sur le même week-end quand on n'est déjà pas en forme) consiste à faire les 7km de plat à minimum 12 km/h, vitesse que je peux tenir assez facilement sur cette distance, soit 35mn max, puis la montée en moins de 25mn, pour boucler le tout en moins d'une heure, comme la dernière fois. Départ rapide, et même à 12 ou 13 je me fais largement doubler. En plus mes mollets ont bien servi ce matin et sont loin d'être frais... On traverse le pont pour aller faire un tour dans le parc de l'île d'amour où c'est déjà à mon tour de doubler, puis on retraverse et c'est parti pour les berges. J'ai les yeux rivés sur ma montre pour être sûre de tenir le bon tempo. Je gère les douleurs aux mollets. Je reste à proximité d'une fille qui n'a pas de montre et doit demander autour d'elle où on en est. Un gamin nos tend des verres d'eau au pied de la montée, je marche deux pas pour pouvoir lui rendre le gobelet, qu'il me réclamait mais qu'il s'étonne que je n'ai pas vidé :-) et c'est parti... Le plat, c'était la partie facile, maintenant il va falloir monter. Mais bizarrement c'est là que je double, tous les routards ou pistards qui n'ont pas l'habitude des montées. Il faut faire honneur à mon tshirt d'ambassadeur ut4m rose :-) Dans le tunnel on m'annonce 11e femme, puis j'en dépasse 2, je sème aussi celle qu'il me suivait sur le plat, et 1 me double. Escaliers en marchant, relance sur le plat, dur dur sur le finish vers la terrasse, puis j'envoie bien dans la descente avant de gérer la remontée dans l'herbe et le sprint final. 56' ou 57', moins d'une heure, c'est bon ! Par contre cette année pas de ticket pour redescendre en bulles, on repart à pieds avec Sae qui était sur le podium, bravo !
Et le dimanche matin, c'est reparti pour la Wider Classic du Rachais.
Heureusement que pour celle-là j'étais inscrire à l'avance, parce qu'il fallait se motiver à sortir du lit avec des mollets en vrac dans le petit matin gris... Direction le jardin de ville pour le retrait des dossards et y retrouver plein de monde de l'Ut4M, ambassadeurs, finishers et big boss en personne :-)
Le départ se fait par vagues selon l'ordre d'inscription (en tous cas je n'ai donné aucune info sur mon temps prévu), je suis dans la 4e. Cette fois aucun plan de course à part "gérer ". Je suis claquée, j'ai froid, et je n'ai plus de mollets: tout est donc réuni pour ne pas faire une perf. Faire moins d'une heure me paraît donc peu jouable, éventuellement 1h10.
On part d'abord à plat (aïe) juste le temps de traverser L'Isère et d'arriver au pied de la montée du Rabot. Une montée que je ne connais pas et que je découvre du coup avec plaisir, en alternance marche course, en doublant et dédoublant toujours les mêmes. Quelques marches d'escalier, la vieille cité u du rabot, le parking. On rejoint finalement le sentier normal assez tard, c'est déjà ça de gagné. A la Bastille ils sont en train d'installer les tentes pour après la course, nous on continue, pas de ravito ni rien. Direction le mémorial du Jalla, droit dans la pente avec des bouchons pénibles. Puis arrivée sur la piste où c'est facile de doubler, et là je me retrouve vite quasi seule. Pas fâchée d'être un peu tranquille, mais sans lièvre je m'endors un peu dans un faux rythme. A Bec Aigu en une heure pile, des militaires nous annoncent 5mn pour le sommet, mouais, j'y crois moyen, et finalement je mettrai encore 10 ou 15 mn.
Au sommet il n'y a rien de plus qu'un pointage, il faut continuer sur les crêtes puis descendre dans les prairies pour trouver le ravito, qui n'est pas tout près... Et en plus il fait toujours gris et frais. Je discute avec deux filles arrivées en même temps que moi, et découvre que l'une me suit sur Strava: Quadrophenia alias Sophie. Je retrouve le reste de la bande ut4m au ravito, on a tous mis nos kway ut4m. On récupère notre gobelet souvenir puis il faut encore redescendre à la Bastille. C'est le chaos, on a droit à un ticket de bulles mais trop de queue donc je redescends tant bien que mal par les escaliers avec mes mollets raides comme du béton, mais au moins le soleil se montre enfin.
Le départ se fait par vagues selon l'ordre d'inscription (en tous cas je n'ai donné aucune info sur mon temps prévu), je suis dans la 4e. Cette fois aucun plan de course à part "gérer ". Je suis claquée, j'ai froid, et je n'ai plus de mollets: tout est donc réuni pour ne pas faire une perf. Faire moins d'une heure me paraît donc peu jouable, éventuellement 1h10.
On part d'abord à plat (aïe) juste le temps de traverser L'Isère et d'arriver au pied de la montée du Rabot. Une montée que je ne connais pas et que je découvre du coup avec plaisir, en alternance marche course, en doublant et dédoublant toujours les mêmes. Quelques marches d'escalier, la vieille cité u du rabot, le parking. On rejoint finalement le sentier normal assez tard, c'est déjà ça de gagné. A la Bastille ils sont en train d'installer les tentes pour après la course, nous on continue, pas de ravito ni rien. Direction le mémorial du Jalla, droit dans la pente avec des bouchons pénibles. Puis arrivée sur la piste où c'est facile de doubler, et là je me retrouve vite quasi seule. Pas fâchée d'être un peu tranquille, mais sans lièvre je m'endors un peu dans un faux rythme. A Bec Aigu en une heure pile, des militaires nous annoncent 5mn pour le sommet, mouais, j'y crois moyen, et finalement je mettrai encore 10 ou 15 mn.
Au sommet il n'y a rien de plus qu'un pointage, il faut continuer sur les crêtes puis descendre dans les prairies pour trouver le ravito, qui n'est pas tout près... Et en plus il fait toujours gris et frais. Je discute avec deux filles arrivées en même temps que moi, et découvre que l'une me suit sur Strava: Quadrophenia alias Sophie. Je retrouve le reste de la bande ut4m au ravito, on a tous mis nos kway ut4m. On récupère notre gobelet souvenir puis il faut encore redescendre à la Bastille. C'est le chaos, on a droit à un ticket de bulles mais trop de queue donc je redescends tant bien que mal par les escaliers avec mes mollets raides comme du béton, mais au moins le soleil se montre enfin.
Conclusion, un bon petit week-end, du fractionné, des intervalles, 3 sorties pour une quarantaine de kilomètres au total. Semaine prochaine la Gap'en Cimes avec le TTT, et puis direction les Châteaux Cathares !
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