L'Ut4M, la fameuse course dont je suis bénévole pour la 3e fois, et ambassadrice depuis plusieurs mois, arrive enfin / déjà. Après une explosion en vol sur la reco du col de la Faïta avec le TTT la fin de la prépa a été plus cool avec beaucoup de vélo et de rando (dont une pour baliser le parcours de l'Ut4M à travers Belledonne).
Après cette courte mise en jambe déjà tardive (un départ à 5 ou 6h du matin aurait été mieux surtout par les chaleurs annoncées) on arrive à Fontaine et on rejoint le parcours reconnu 2 semaines plus tôt avec le directeur de course himself, Seb Accarier. Du bitume qui monte légèrement, ça donne presque envie de courir mais la route est encore longue et il faut en garder. J'imagine bien que Marc lui par contre doit trottiner à un bon rythme. Je croise Sandrine la Wonder bénévole qui était déjà au départ et s'est téléportée pour nous encourager.
Briefing |
Le team ambassadeurs |
Cette année donc, pas de course à Chamonix, je cours à domicile. Avec tous les avantages associés, et en particulier une bonne nuit de sommeil dans mon lit à moi, avec réveil à 6h30, petit déj tranquille, et départ presque à la bourre en mode "ah zut faudrait quand même que je pense à y aller !".
Il serait temps d'aller au départ ! |
Au parc Mistral, je croise d'abord le GUC venu soutenir Marc. On s'est entraînés ensemble mais on a finalement décidé de courir séparément, vu la différence de niveau :-)
Carole "tortue" et Marc "avion" au départ |
Puis je retrouve Romain sur la ligne de départ, qui pour son premier 40km en compet (et 2e en comptant le off TTT autour de l'Obiou le mois dernier) assure le relais Vercors d'une des équipes du TTT (et courra aussi le 40km Chartreuse en solo le lendemain, parce que quand on aime... ^^).
Le TTT au départ |
On se souhaite bonne course, et puis c'est parti. Oups, déjà? J'ai même pas lancé ma garmin, vite, les satellites, heureusement que la Fenix les chope super vite !
Traversée du Parc Mistral |
C'est parti à travers le parc, puis pour 4 ou 5 km sur le boulevard Clemenceau. Ça part vite, beaucoup trop vite, comme d'habitude. Il faut dire qu'on est mélangés avec les coureurs du 40km et les relayeurs, qui ont eux de bonnes raisons de partir vite, mais il y a aussi pas mal de solo qui les suivent. D'ailleurs j'ai vite perdu Marc qui est parti à douzaleur :-) et Romain n'en parlons même pas. J'entends des gens essoufflés tout autour de moi et me dis qu'ils ne vont pas faire long feu à ce rythme ... Je me fais doubler par les lapins runners partis en minimalistes et sans bâtons comme annoncé sur leur blog, et partis vite eux aussi, ainsi que par Ilaria et Luciano, par Hakim rencontré au Pic Saint-Loup l'an dernier et son pote Didier, etc. Je m'en fiche, je vais à mon rythme dans ma bulle et je n'ai pas l'intention d'en sortir, la route est encore longue longue longue jusqu'à Grenoble (dans l'autre sens ça irait plus vite, le parc est juste derrière ^^ mais on s'en éloigne sans savoir quand on le reverra). Il faut aussi faire gaffe aux bâtons que beaucoup ont déjà à la main pointes dirigées vers le malheureux coureur qui essayerait de les doubler, j'essaye de faire une remarque à quelqu'un mais me fait rembarrer... Le règlement devrait préciser l'interdiction de sortir les bâtons en début de course comme c'est le cas sur certaines épreuves.
Après cette courte mise en jambe déjà tardive (un départ à 5 ou 6h du matin aurait été mieux surtout par les chaleurs annoncées) on arrive à Fontaine et on rejoint le parcours reconnu 2 semaines plus tôt avec le directeur de course himself, Seb Accarier. Du bitume qui monte légèrement, ça donne presque envie de courir mais la route est encore longue et il faut en garder. J'imagine bien que Marc lui par contre doit trottiner à un bon rythme. Je croise Sandrine la Wonder bénévole qui était déjà au départ et s'est téléportée pour nous encourager.
Ça monte et ça descend, le dénivelé n'augmente pas bien vite, mais ça suffit déjà à en sécher quelques uns qui semblent déjà bien en galère, la suite risque d'être dure pour eux. Je cherche Vinvin qui avait dit qu'il viendrait peut-être nous encourager dans le bois des Vouillands, mais pas trace de lui, il doit déjà être en route pour les vacances ! Et plus on monte et moins il y a de chances de le trouver là. Puis on attaque les choses sérieuses en arrivant au tremplin de Saint Nizier: un replat et les voilà, les fameux escaliers ! Je les avais presque oubliés, guettant déjà le ravito :-)
On monte à la queue leu leu à la vitesse d'un escargot neurasthenique, même moi je serais presque tentée de doubler mais ça n'est pas facile, des bénévoles, photographes et accompagnants descendent en parallèle, et puis je me dis que ce serait un effort inutile pour quelques minutes de gagnées (oui je suis vraiment en mode économie totale ^^). Par contre je me demande qui devant avance encore plus lentement que moi dans les escaliers...! La réponse arrive après ces deux volées de marches, quand j'atteins le ravito, et du même coup là source du bouchon : une seule et unique bénévole armée de la scannette magique enregistré tous les coureurs à l'entrée, alors qu'on est des dizaines encore entassés les uns derrière les autres à ce stade de la course. Il faudrait prévoir 2 ou 3 scannettes ici, ou mieux encore un tapis pour scan automatique.
Je ne traîne pas à ce premier ravito trop encombré à mon goût, doit me faufiler pour obtenir un verre d'eau gazeuse, attrape un bout de pain et de fromage à manger en route, et repars tout de suite. Je croise Yohann, un autre ambassadeur avec qui on discute quelques minutes. Il me dit qu'il a du mal en montée, je lui réponds que moi aussi mais finalement je vais trop vite pour lui et il me laisse filer un peu plus loin.
On est maintenant dans la montée du Moucherotte, je reconnais très bien le début, puis on passe par un sentier différent, mais très beau, on a une vue plongeante sur Grenoble et la Chartreuse derrière nous, et sur les 3 Pucelles au-dessus, c'est magnifique. On arrive au sommet par la crête, bordée d'une rubalise, jusqu'à la table d'orientation. J'y retrouve Denis l'AMM avec qui j'ai balisé le parcours mardi en Belledonne. Je ne peux pas résister à faire l'imbécile sur la table d'orientation pour une photo : "t'es la première à oser !" me dit-on, ça ne m'étonne pas :-) il faut savoir s'économiser et ne pas faire n'importe quoi quand on part pour 160km !
La descente qui suit est facile sur une large piste caillouteuse, j'y double Franck qui n'est pas bien du tout, les jambes tétanisées... Je discute 1mn avec lui puis dois l'abandonner à sa galère... :-( on n'est pas loin du ravito où j'espère qu'il pourra se retaper pour la suite. La suite de la descente se fait dans l'herbe jusqu'au stade de neige de Lans en Vercors.
Et en y arrivant, bonne surprise ! Hélène a fait la route pour venir me voir passer, et elle vient d'arriver depuis 30 sec ! Il faut dire que je suis pile dans les temps de mon plan de course, enfin jusque là c'est facile à prévoir. Je me ravitaille vite fait et repars déjà, en lui signalant que Franck est en galère pas loin derrière, elle va l'attendre. J'ai rempli mon bidon, me demande en repartant si je n'aurais pas dû aussi remplir la poche à eau ? Mais trop tard... A vouloir trop se dépêcher aux ravitos, il faut quand même faire attention à ne rien oublier (à suivre ^^).
On est maintenant dans la montée du Moucherotte, je reconnais très bien le début, puis on passe par un sentier différent, mais très beau, on a une vue plongeante sur Grenoble et la Chartreuse derrière nous, et sur les 3 Pucelles au-dessus, c'est magnifique. On arrive au sommet par la crête, bordée d'une rubalise, jusqu'à la table d'orientation. J'y retrouve Denis l'AMM avec qui j'ai balisé le parcours mardi en Belledonne. Je ne peux pas résister à faire l'imbécile sur la table d'orientation pour une photo : "t'es la première à oser !" me dit-on, ça ne m'étonne pas :-) il faut savoir s'économiser et ne pas faire n'importe quoi quand on part pour 160km !
King of the Moucherotte ! |
La descente qui suit est facile sur une large piste caillouteuse, j'y double Franck qui n'est pas bien du tout, les jambes tétanisées... Je discute 1mn avec lui puis dois l'abandonner à sa galère... :-( on n'est pas loin du ravito où j'espère qu'il pourra se retaper pour la suite. La suite de la descente se fait dans l'herbe jusqu'au stade de neige de Lans en Vercors.
Et en y arrivant, bonne surprise ! Hélène a fait la route pour venir me voir passer, et elle vient d'arriver depuis 30 sec ! Il faut dire que je suis pile dans les temps de mon plan de course, enfin jusque là c'est facile à prévoir. Je me ravitaille vite fait et repars déjà, en lui signalant que Franck est en galère pas loin derrière, elle va l'attendre. J'ai rempli mon bidon, me demande en repartant si je n'aurais pas dû aussi remplir la poche à eau ? Mais trop tard... A vouloir trop se dépêcher aux ravitos, il faut quand même faire attention à ne rien oublier (à suivre ^^).
On repart en montée vers le Pic Saint-Michel, et je double en montée... Ce n'est pas dans mes habitudes mais beaucoup sont partis trop vite sur le plat, et je vois déjà plusieurs coureurs en grande difficulté. J'en passe un en particulier qui glisse et dérape sur la pente gravillonnée, bâtons pliés à la main... je lui conseille donc de s'en servir, plutôt que de les porter pour rien, mais il me répond sèchement "je fais ce que je peux", alors je passe mon chemin sans insister, et ne le reverrai plus. On commence aussi à croiser ou doubler quelques randonneurs. L'une s'arrête pour prendre une photo "inhabituelle" du Pic "avec la fourmilière". C'est sûr qu'ils ne doivent pas tous les jours voir 700 traileurs à l'attaque du sommet. La fin de la montée en lacets se fait avec un drone qui nous survole et nous filme, le bruit insistant de son moteur résonnant au-dessus de nous sans que je puisse le voir.
J'arrive finalement au sommet du pic saint Michel, toujours pile dans mes temps, le chemin passe sous le sommet et je ne prend même pas le temps de monter à la croix sur la crête rejoindre ceux qui font une pause photo, je lui jette à peine un regard avant de continuer tout droit dans la descente. Il y a du monde et je veux tenir ma place avant la descente où doubler s'annonce difficile... J'arrive prudemment au col de l'Arc, et j'y lance la musique pour attaquer de bonne humeur, tout en me disant "attention, ne te laisse pas emporter". Je suis deux gars devant moi, je double le premier mais renonce à suivre le deuxième qui détale trop vite pour que ce soit raisonnable. Je descends quand même bien, et double comme je peux.
On arrive en forêt, je reconnais la jolie crête qui fait un replat avant de plonger. J'y double une coureuse à oreilles de lapin qui a l'air de galérer un peu. J'accélère un peu pour distancer plus vite tout le petit groupe que je viens de doubler, et bam... comme d'habitude je trébuche sur une racine ou un caillou pas vu, et je m'étale à plat ventre. Je me relève vite, les gars derrière moi ont juste le temps de me demander si ça va, oui je crois. Par contre je me suis rouvert le genou droit déjà bien abîmé en vélo la semaine dernière. Tant pis, je vais faire plus gaffe sur la suite. Juste en-dessous on arrive à une cascade qu'on traverse avec une main courante, un AMM y est aussi posté pour sécuriser le tout, et il nous annonce que l'eau est potable. Je m'arrête dans la cascade pour rincer mes mains et nettoyer le sang qui coule sur ma jambe, et en profite pour remplir mon bidon vu que je n'ai pas encore rempli la poche et j'ai peur de manquer.
Puis je repars plus cool, redouble quand même les mêmes gars qui ne s'étaient pas arrêtés à la cascade. Par contre les quadris chauffent à essayer de me retenir. Je passe devant mon point de vue spécial photo vertigineuse, je souris en voyant son accès barré par une rubalise :-) Puis je reconnais le virage où on avait commencé à se prendre la méga averse lors de la reco avec Romain, on en avait bien rigolé, mais aujourd'hui je préfère le beau temps. Puis on débouche déjà sur la route, j'ai des points de côté et je e demande si je ne suis pas allée trop vite dans la descente ? me voilà à marcher sur le bitume, c'est malin... On arrive à Saint-Paul de Varces, on passe un petit moment sur la route, jusqu'à la place de l'église et sa bienvenue fontaine. Plusieurs coureurs s'y agglutinent pour s'y tremper la tête ou y remplir leur bidon. Je fais un peu la queue pour accéder à l'eau et y remplir encore mon bidon : il fait chaud, il faut boire ! Pas question de tomber en panne, ce serait suicidaire pour la suite. Par contre je souffre beaucoup moins de la chaleur, je ne ressens pas le besoin de m'arroser et repars vite à l'assaut de la dernière bosse du Vercors.
Je réalise que ma montre s'est mise en pause, sans doute au moment de ma chute, et qu'il me manque la moitié de la descente... je la relance et repars. On attaque la montée d'Uriol, et je commence à discuter avec John qui monte avec moi. Apparemment, on s'est déjà croisés sur le Grand Duc l'an dernier, et je l'avais semé pour aller chercher la dernière barrière horaire qu'il a lui ratée de peu. On monte jusqu'à la crête, mais pas jusqu'au point de vue qui doit être un peu plus loin hors de la forêt. On passe une barrière et on repart aussitôt vers le bas, d'abord à l'ombre de la forêt puis beaucoup moins drôle sur la piste caillouteuse blanche qui nous renvoie bien toute la chaleur du soleil. Il est environ 15h et on sent que ça tape, plus on descend et plus ça chauffe. Ca ne me dérange pas plus que ça, mais je suis quand même ravie quand on croise un gamin qui nous propose gentiment de nous arroser avec son pistolet à eau ! Il doit être content lui : un défilé de cibles volontaires à arroser :-)
Quand on débarque enfin dans Vif, je veux trottiner jusqu'au ravito si possible, pour ne pas éterniser cette traversée de ville, mais John me dit qu'il est "un peu moins bien" que moi et me laisse filer. Je débarque donc dans la base de Vif vers 15h30 où je retrouve Bernie pas prêt du tout, tout surpris de me voir si tôt. Il y a aussi pas mal de monde du TTT, Romain qui a fini son 40km il y a 2h, Juliette, Johann, etc. Ils m'offrent tous de m'aider, de me rapporter à manger, de remplir mon bidon... Assise sur l'escalier de l'estrade, je mets ma montre en charge, et picore distraitement dans l'assiette qu'on m'a livrée du ravito (j'aurais préféré un bon plat de pâtes), en discutant avec tout le monde. Un bénévole passe nous proposer la navette retour sur Grenoble, nan merci ça va aller...! Fred le chef de poste passe me voir et vérifie que j'ai toujours mon dossard "tu continues hein ?!", t'inquiète pas, je vais jusqu'à Grenoble ! J'échange aussi mon short spécial chaleur contre un collant car les cuisses commencent à chauffer, et je vais passer une partie de la nuit dans le Taillefer, il ne fera pas chaud. Re-nokage des pieds, changements de chaussettes, et go.
Pas envie de laisser tout le monde pour continuer toute seule, mais il va bien falloir repartir, un quart d'heure déjà que je suis là, alors je demande aux TTTistes qui veut m'accompagner pour me relancer sur la suite. Juliette en tongues et Romain se proposent, et m'accompagnent sur la portion de bitume qui nous ressort de Vif. Puis on atteint déjà la bifurc du petit sentier qui escalade sur le côté, ils font demi-tour et je continue seule pour de longues heures dans le 2e massif, le plus long le plus dur le plus beau (?), le Taillefer.
On arrive en forêt, je reconnais la jolie crête qui fait un replat avant de plonger. J'y double une coureuse à oreilles de lapin qui a l'air de galérer un peu. J'accélère un peu pour distancer plus vite tout le petit groupe que je viens de doubler, et bam... comme d'habitude je trébuche sur une racine ou un caillou pas vu, et je m'étale à plat ventre. Je me relève vite, les gars derrière moi ont juste le temps de me demander si ça va, oui je crois. Par contre je me suis rouvert le genou droit déjà bien abîmé en vélo la semaine dernière. Tant pis, je vais faire plus gaffe sur la suite. Juste en-dessous on arrive à une cascade qu'on traverse avec une main courante, un AMM y est aussi posté pour sécuriser le tout, et il nous annonce que l'eau est potable. Je m'arrête dans la cascade pour rincer mes mains et nettoyer le sang qui coule sur ma jambe, et en profite pour remplir mon bidon vu que je n'ai pas encore rempli la poche et j'ai peur de manquer.
Puis je repars plus cool, redouble quand même les mêmes gars qui ne s'étaient pas arrêtés à la cascade. Par contre les quadris chauffent à essayer de me retenir. Je passe devant mon point de vue spécial photo vertigineuse, je souris en voyant son accès barré par une rubalise :-) Puis je reconnais le virage où on avait commencé à se prendre la méga averse lors de la reco avec Romain, on en avait bien rigolé, mais aujourd'hui je préfère le beau temps. Puis on débouche déjà sur la route, j'ai des points de côté et je e demande si je ne suis pas allée trop vite dans la descente ? me voilà à marcher sur le bitume, c'est malin... On arrive à Saint-Paul de Varces, on passe un petit moment sur la route, jusqu'à la place de l'église et sa bienvenue fontaine. Plusieurs coureurs s'y agglutinent pour s'y tremper la tête ou y remplir leur bidon. Je fais un peu la queue pour accéder à l'eau et y remplir encore mon bidon : il fait chaud, il faut boire ! Pas question de tomber en panne, ce serait suicidaire pour la suite. Par contre je souffre beaucoup moins de la chaleur, je ne ressens pas le besoin de m'arroser et repars vite à l'assaut de la dernière bosse du Vercors.
Je réalise que ma montre s'est mise en pause, sans doute au moment de ma chute, et qu'il me manque la moitié de la descente... je la relance et repars. On attaque la montée d'Uriol, et je commence à discuter avec John qui monte avec moi. Apparemment, on s'est déjà croisés sur le Grand Duc l'an dernier, et je l'avais semé pour aller chercher la dernière barrière horaire qu'il a lui ratée de peu. On monte jusqu'à la crête, mais pas jusqu'au point de vue qui doit être un peu plus loin hors de la forêt. On passe une barrière et on repart aussitôt vers le bas, d'abord à l'ombre de la forêt puis beaucoup moins drôle sur la piste caillouteuse blanche qui nous renvoie bien toute la chaleur du soleil. Il est environ 15h et on sent que ça tape, plus on descend et plus ça chauffe. Ca ne me dérange pas plus que ça, mais je suis quand même ravie quand on croise un gamin qui nous propose gentiment de nous arroser avec son pistolet à eau ! Il doit être content lui : un défilé de cibles volontaires à arroser :-)
Quand on débarque enfin dans Vif, je veux trottiner jusqu'au ravito si possible, pour ne pas éterniser cette traversée de ville, mais John me dit qu'il est "un peu moins bien" que moi et me laisse filer. Je débarque donc dans la base de Vif vers 15h30 où je retrouve Bernie pas prêt du tout, tout surpris de me voir si tôt. Il y a aussi pas mal de monde du TTT, Romain qui a fini son 40km il y a 2h, Juliette, Johann, etc. Ils m'offrent tous de m'aider, de me rapporter à manger, de remplir mon bidon... Assise sur l'escalier de l'estrade, je mets ma montre en charge, et picore distraitement dans l'assiette qu'on m'a livrée du ravito (j'aurais préféré un bon plat de pâtes), en discutant avec tout le monde. Un bénévole passe nous proposer la navette retour sur Grenoble, nan merci ça va aller...! Fred le chef de poste passe me voir et vérifie que j'ai toujours mon dossard "tu continues hein ?!", t'inquiète pas, je vais jusqu'à Grenoble ! J'échange aussi mon short spécial chaleur contre un collant car les cuisses commencent à chauffer, et je vais passer une partie de la nuit dans le Taillefer, il ne fera pas chaud. Re-nokage des pieds, changements de chaussettes, et go.
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