mardi 20 janvier 2015

Australian training

Normalement, les règles d'entraînement voudraient qu'on augmente les distances progressivement, de l'ordre de +10% par semaine, histoire de ne pas se blesser, tout ça.

Donc, après avoir à peu près tenu jusqu'en novembre une moyenne de 50km par semaine, le mois de décembre, entre arrivée du froid, enchaînement de grippe et rhumes, entorse et re-entorse, et boulot à 300% temps plein, a vu ma moyenne chuter à 20km/semaine sur 1 à 2 sorties (si ce n'était pas sur tapis roulant...). Bon, aucun plan d'entraînement ne donne de règle sur le rythme de diminution des distances par semaine.

Au final, une Bastille par semaine sur 2014, ça c'est fait ! La dernière avec Nico quelques heures avant de prendre l'avion, avec le plaisir de courir dans la neige au moins une fois !




Dès le lendemain arrivée en Australie par 25°C, ça donne plus envie de courir, et j'ai un premier trail le lendemain soir histoire de célébrer le nouvel an : Rock Around the Clock You Yangs. Résultat une première semaine à 91 km (plus une vingtaine de km de rando/balade), soit une augmentation de 350% au lieu de 10%, tout va bien.

La semaine suivante j'attaque le boulot au RMIT et je prends le rythme de mon plan d'entraînement sur 3 mois - objectif les 24 heures du Confluent à Portet sur Garonne en Avril.

Dans l'idée, ça commence par un footing 10km à jeûn tous les matins de semaine, pieds nus sur la plage, avec réveil vers 5h++ du mat'. Il faut dire que c'est plutôt motivant de se lever pour ça.

Ensuite, une 2e sortie le soir rythme tranquillou, sauf 2 soirs/semaine travail de vitesse (intervalles en tous genres, pyramides, seuil, whatever), en essayant de suivre les entraînements du Coach Mayou au Taillefer Trail Team.
Et pour finir, une sortie longue/trail le week-end si ce n'est pas une course, et un peu de vélo, de natation, de stretch, et de PPG pour compléter le tout. Et voilà !

Avec le Two Bays Trail Run 57km le week-end suivant, la semaine a culminé à 163km. Et hop, +80%. Affûtage qu'ils disaient ?

Mais bon, le trail n'ayant pas laissé de traces (c'est ça d'y aller en mode photo-reporter ^^), dès le lendemain matin c'est reparti pour une nouvelle semaine d'entraînement. Un jour de repos samedi avec balade en vélo et à pied. Pas de course cette semaine mais une sortie longue dimanche en bord de mer et à contre-vent, avec le retour en train (j'aurais p'tet dû la faire en sens inverse du coup ^^). Total 134km.

Du coup, la règle des 10%, mythe ou réalité ? Perso plus je cours et mieux je me porte ! D'ailleurs avec ce traitement de choc mon entorse a l'air guérie... Conclusion...


Bonne année et bonne santé à tous ! 
Et n'oubliez pas de courir, c'est bon pour le moral (et la santé aussi accessoirement) :-D


mardi 13 janvier 2015

New Year Eve Rock Around the Clock

A peine arrivée en Australie la veille à 7h du matin, dès le 31 décembre premier trail ! Bon, c'est vrai que j'ai fait exprès d'arriver à temps pour cette course. Et puis comme c'est une course nocturne, le décalage horaire devrait jouer en ma faveur cette fois ! :-)

Donc, le principe de Rock Around the Clock, c'est de fêter la nouvelle année en courant, avec plein de courses différentes : un 10km, un semi, 2 marathons (un avant et un après minuit, avec possibilité d'enchaîner les 2), un enduro 3h, un enduro 6h, le tout sur une boucle de 5km autour de Flinders Peak dans le parc des You Yangs. On arrive vers 20h pour un barbecue. Le 10km parti à 18h est fini, on encourage les marathoniens qui passent, et on admire le dernier coucher de soleil de 2014.

A 23h c'est à notre tour de prendre le départ. Il fait un peu frais, je me force à laisser la veste au ravito, j'ai encore un maillot à manches longues. On n'est qu'une petite dizaine au départ, tranquille. Petit compte à rebours et Brett nous lâche sur les chemins ! Je pars derrière KathyMac qui part vite, très vite. J'arrive à la suivre sur les premiers 2.5km vallonnés, puis arrive la bosse de la boucle "the saddle", je dois marcher et elle s'envole. En haut de la bosse une bonne descente bien raide, voire glissante (poussiéreux), puis des singles trails relativement plats nous ramènent sous le ravito, une petite remontée, et hop, c'est reparti : traversée du parking, large piste vallonée, bosse, descente, singles, repeat. L'objectif au départ est d'essayer de faire 10 tours mais c'est déjà optimiste.

Le premier tour me prend 33mn et je tombe déjà les manches longues. Le 2e tour en 37mn, ce qui fait que je n'ai pas le temps de revenir au ravito avant minuit. Je suis dans cette grande descente quand un coureur que je double me souhaite bonne année. Ah oui, il est minuit, on est en 2015. On commence à entendre les feux d'artifice de Melbourne au loin mais sans les voir. Le temps de revenir au ravito il n'y a plus rien à voir, je souhaite la bonne année aux quelques spectateurs et bénévoles et repars en pensant aux amis en France qui sont encore en décembre 2014.

Je ralentis progressivement le rythme, 39mn pour le 3e tour où Bernie me rattrape puis se laisse à nouveau distancer, puis 41mn pour le 4e avec une chute sur le single trail tout plat (s'il y a une racine qui dépasse, elle est pour moi), puis 44mn pour le 5e... Les 5 tours sont bouclés en 3h15, un peu en retard sur le plan. Il me reste 2h30 pour faire 4 tours et avoir le droit d'en démarrer un 10e (barrière horaire à 5h45 de course). Pas sûre que ce soit jouable. Un feu brûle au ravito.


Je retrouve avec plaisir les bruits et les odeurs du bush australien. Bruissement du vent dans les feuilles d'eucalyptus, craquement des branches, chant des oiseaux en tous genres qui peuplent ce parc régional. Alors que je descend de The Saddle, j'entends mes propres pas résonner dans la nuit, comme si un kangourou courait à mes côtés. Les branches et les racines autour du chemin deviennent des wombats ou des opossums. Je suis toute seule maintenant, ça fait longtemps que je n'ai doublé ou été doublée par personne, je profite de cette sensation d'être seule au monde en pleine nature. L'ambiance nocturne est très agréable, la lune quasi pleine qui s'est levée hier soir fait le tour du ciel au-dessus de nous et nous éclaire un peu. ça tombe bien car ma torche commence à montrer des signes de faiblesse et j'ai un peu de mal à voir où je vais. De retour au ravito je change la batterie et d'un coup je revois, ouf !

Pendant mon 6e tour j'entends plusieurs bruits de pas arriver derrière moi : KathyMac arrive avec son chien, ça y est elle m'a pris un tour. Elle me demande comment ça va, je lui dis que je commence à m'ennuyer, et je lui interdis en rigolant de me prendre un 2e tour. Puis elle disparaît dans la nuit et je suis de nouveau toute seule. Heureusement je n'ai pas du tout sommeil. J'avale quand même un café (en sachet comme du thé... :-o) au ravito avant de repartir pour mon 7e tour après 4h de course. Il n'y a plus grand monde réveillé à part Brett. Quelques personnes dorment sur des lits de camp. Mais je m'amuse toujours !

La lune finit par se coucher et d'un coup ce sont des milliers d'étoiles qui brillent au-dessus de nos têtes. Un ciel scintillant de mille feux comme on n'en voit jamais en France. Mais il vaut mieux regarder où on met les pieds ! Je termine mon 8e tour après 5h35 de course, 10mn avant la barrière horaire, je prends le temps de me ravitailler un peu avant de partir pour le dernier tour, enfin ! Je traverse une dernière fois le parking et m'engage sur la piste, il fait encore noir quand j'entend quelqu'un arriver derrière moi, qui cela peut-il bien être ? Kathy ! elle m'a effectivement pris un 2e tour... Elle a dû forcer pour terminer son 10e tour juste avant la barrière horaire. Elle m'annonce qu'il y a du monde juste devant, je n'ai pas le temps de tout comprendre, j'essaye de la suivre mais elle disparaît rapidement alors que je fatigue.

Puis l'horizon commence à s'éclairer des premières lueurs du jour, de 2015, et je commence à être gagnée par l'euphorie de l'arrivée qui approche, tombe le T-shirt et accélère. Effectivement je rattrape plusieurs coureurs en train de grimper The Saddle, marathoniens ou 6h ? Je les double dans la montée et disparaît dans la descente. A nouveau seule sur le single avec vue sur Melbourne, quand je croise un wallaby dans les buissons ! J'alterne marche et course sur le single qui remonte sous le ravito, puis trottine la remontée finale, dernier tour en 41 mn, c'est fini ! Bernie est déjà là, il a fini son 8e tour trop tard.

Résultat : 3e, derrière Kathy qui a bouclé 11 tours, et un gars qui a 9 tours mais un peu plus vite que mes 6h17. Je traîne au ravito en attendant les derniers marathoniens (ceux qui ont enchaîné les 2 marathons). On nous remet une médaille bouteille de champagne,
on se réchauffe au coin du feu en mangeant des pancakes cuites sur le barbecue pour le petit déjeuner,

on regarde le premier lever de soleil de 2015
 

et on attend la dernière (double) marathonienne qui arrive vers 9h du matin. Je déborde encore d'énergie, vive le décalage horaire ! Une heure plus tard je peux souhaiter la bonne année en live aux grenoblois avant d'aller dormir un peu.

Prochaine étape du circuit You Yangs by night : un 3h, ou un 6h, ou les 2 à la suite, pour Australia Day, la fête nationale le 26 janvier.

Two Bays Trail Run 2015

Après plusieurs jours de canicule melbournienne (jusqu'à 44°C le week-end précédent, et un bon 35-40 en début de cette semaine), le temps change d'un coup et tourne à la pluie. Les alertes aux risques d'incendie se transforme en alertes mauvais temps et inondations. Au point que l'autre course du week-end, Bogong to Hotham dans les Alpes victoriennes, doit être annulée à cause du risque de débordement de la rivière qu'ils devaient traverser, et de chute d'arbres sur le parcours... Du coup plusieurs coureurs se reportent sur Two Bays Trail run, dont Kathy.

On nous annonce aussi de la pluie et une fraîcheur relative, et d'ailleurs la veille il pleut. Après une grosse semaine d'entraînement à 120km en 5 jours, un samedi pluvieux c'est parfait pour récupérer un peu avant la course, où il devrait pleuvoir aussi. Mais bon, c'est Melbourne, on ne peut jamais se fier à la météo, tout peut changer d'un instant à l'autre.  Effectivement le matin venu (après une panne de voiture à 5km du départ et la fin du trajet en stop...), il ne fait frais qu'au départ, puis le ciel gris se découvre peu à peu et tourne au bleu vif avec un bon soleil et des températures qui grimpent bien.

Je me place relativement proche de l'avant du peloton sur la ligne de départ, en espérant ne pas être bloquée par les embouteillages sur les single trails à venir, mais tout le monde part vite. J'essaye de suivre le rythme autour de moi sur cette première section toute de creux et de bosses, avec quelques marches en bois, du sable, du single trail parsemé de racines et autres pièges... On passe ce qui ressemble à un ravito mais personne ne s'arrête et je suis le mouvement. Du coup je suis en sur-régime dans les montées et je me retrouve coincée dès que ça descend. Je passe le panneau 5km en 27mn, oups, peut-être un peu rapide... Après 7 ou 8 km une montée un peu plus longue étale un peu le peloton et j'en profite pour lever le pied.

Le parcours est super varié. Après ce début vallonné, suit une longue section quasiment plate sur de larges pistes forestières pour 4x4. C'est facile de maintenir un bon rythme et je profite des portions de descentes pour relancer un peu et doubler. Je réussis aussi à me casser la gueule, pasque si je m'ouvre pas un genou sur un trail c'est pas drôle. Une roulade sur le côté et je repars. Beaucoup de bénévoles nous encouragent, de gamins nous distribuent des bonbons, puis arrive un autre ravito et cette fois je m'y arrête pour boire un coup de powerade, trop chaud pour manger du solide.

On traverse ensuite une zone infestée de Phytopanthera, et on doit passer sur des tapis imbibés d'un produit nettoyant avant d'en sortir pour attaquer d'abord une descente, puis un replat où on longe un magnifique étang, retenue de barrage ("dam what's a view!"), puis la grosse montée du parcours : Arthur's seat. Une première montée raide en plein soleil, avec toujours les panneaux humoristiques de Rohan ("yes it's a hill, get over it", ou "I know I can, I know I can"). C'est dans cette montée qu'on croise les premiers coureurs du 56km qui reviennent déjà vers l'arrivée. 200m de déniv plus haut la vue s'ouvre sur la mer en-dessous de nous, et la plage de Dromana. C'est tellement beau que je ne peux pas m'empêcher de m'arrêter pour prendre des photos. C'est là que KathyMac arrive dans l'autre sens (parcours en aller-retour) et se marre "je vois que tu as le temps de prendre des photos".

Après cette petite pause touristique, le meilleur moment du parcours : ze big descente. Un sentier technique avec de grosses marches irrégulières, des coureurs fatigués à doubler, d'autres à croiser (ceux qui ont 5-10km d'avance sur nous et reviennent déjà), alors que je dévale à pleine vitesse en essayant de ne pas trop penser au retour : il va falloir tout remonter bientôt... ça ne dure pas très longtemps puis on arrive sur la route vers Dromana. Encore une immense descente avec la baie qui s'offre à nous en contrebas. Juste à ce moment là un énorme bateau passe tout près de la côte, la vue est sublime. Pas de photo cette fois, trop occupée à dévaler à donf :-)

Il faut ensuite avaler quelques centaines de mètres de bitume plat pour arriver au checkpoint de milieu de parcours. 3h13 pour ces premiers 28km. Je bois encore beaucoup, et prend un gel à la pomme. Je remplis aussi ma poche à eau, qui a l'air de fuir un peu, pas grave, ça rafraîchit... 4' d'arrêt et je repars dans l'autre sens, en trottinant sur le faux plat qui remonte. 500m plus haut je croise Bernie qui arrive dans l'autre sens, 10' derrière moi environ. On traverse un pont sur l'autoroute en contrebas, que je n'avais même pas remarquée à l'aller, trop concentrée sur la vue. Puis c'est reparti pour les chemins, et la remontée d'Arthur's Seat.

Bon, les grosses marches irrégulières, c'est plus rigolo en descente qu'en montée. Je profite du paysage et avance quand même à un bon rythme, en discutant brièvement avec un triathlète de la péninsule. Après les embouteillages du début de course, je suis maintenant quasi seule sur le parcours par moments. Je commence aussi à doubler du monde. En haut d'Arthur's Seat un dernier regard sur la vue sur la mer, un bout de plat, et c'est la descente raide vers MacLarens Dam. Je double une coureuse dans la descente, puis elle me redouble alors que je prends des photos de l'étang, puis je la rattrape à nouveau alors qu'on remonte en faux plat.

On traverse une zone plantée d'étranges palmiers, puis passage par les tapis nettoyants, et les phytopanthera, et... bref, la même chose mais à l'envers. Quoique en fait on ne suit pas exactement le même chemin, à l'aller on avait dû éviter les coureurs du 28km, partis en même temps que nous mais de l'autre côté, et on s'était donc croisés à distance sur des chemins différents. Cette fois on les poursuit sur le même chemin, mais ils ont sans doute tous fini depuis bien longtemps maintenant. Autour de moi il n'y a que des coureurs fatigués du 56km. Alors qu'on remonte une longue volée de marche je double des épaves, genou en vrac, jambes qui ne répondent plus, crampes, pliés en deux et montant au ralenti.

Il est 11h ou midi et le soleil commence à bien cogner. Ma casquette emportée pour me protéger de la pluie trouve une autre utilité, et c'est pas plus mal. Par contre je tombe en panne d'eau... il ne reste que 5 ou 6 km de course et je ne suis même pas sûre qu'il y ait encore un ravito. Du coup je ralentis inexorablement. Heureusement alors qu'on traverse des champs (encore un paysage différent), on passe un bénévole qui me donne un peu d'eau et m'annonce le prochain ravito à 500m, Boneo Road. Je m'y arrête pour boire quelques gobelets de powerade, et Kai, coureur blessé devenu bénévole me propose de remplir mon camel. J'ai l'impression que c'est une perte de temps si proche de l'arrivée, mais en même temps ça serait dommage de finir déshydratée.

Puis c'est reparti sur les mêmes single tracks du début. Chemin vallonné, racines à gogo, je trébuche plusieurs fois mais ne tombe pas. Pas mal de marches d'escaliers, des boardwalks suspendus dans la végétation, des petits ponts de bois, et plus personne autour de moi. Pour la première fois je me mets à douter du parcours, me remémorant les mésaventures d'un coureur perdu l'an dernier à quelques kilomètres de l'arrivée. Mais je suis bien sur le bon chemin, les marqueurs oranges et les coureurs que je rattrape en témoignent. Je vais moins vite qu'à l'aller, plus vraiment la motivation de forcer, personne autour de moi pour me servir de lièvre, donc je marche la moindre bosse et trottine le reste du temps.

Sur le dernier km je retrouve la pêche, je joue au yoyo avec 2 gars, je les double, m'arrête pour prendre une photo, me fais rattraper, puis les redouble, etc. J'arrive sur un spectateur tout déçu qui attendait sa femme "qui a aussi une casquette rouge". Il me propose de me prendre en photo, je pose devant la mer et le phare en contrebas, les 2 gars arrivent et mon photographe commente qu'il fait tout pour me retenir :-) mais je les redouble aussitôt. Il ne reste plus que quelques petites bosses sablonneuses à passer puis on commence à passer des spectateurs qui attendent des coureurs, on entend le micro de la zone d'arrivée. On passe un point de vue, on arrive sur la large piste qui mène au parking, j'accélère encore un peu. Evidemment ça finit par une montée, entre les spectateurs, je ne peux quand même pas marcher maintenant !

Le speaker annonce mon nom, "finisher of the UTMB in 40h37, that's a long time!", ouais, j'ai fait ce que j'ai pu... :-p Ah, oui, pour s'inscrire au 2bays trail run il fallait une course qualificative, donc j'avais mis l'UTMB :-) Un premier tapis de chronométrage, je me demande si c'est la ligne d'arrivée, il n'y a plus d'arche à cause du vent violent. Mais la ligne est encore un peu plus loin, le temps d'un petit sprint final entre les spectateurs accoudés aux barrières, ça me rappelle l'UTMB tiens justement. En un peu moins dur quand même ;-)

Je passe la ligne, on me remet une médaille, et voilà, c'est déjà fini... Je repartirais bien dans l'autre sens j'avoue. D'ailleurs c'est ce que je fais. J'emporte une pomme et une limonade du ravito et retourne au point de vue 300m plus loin pour attendre Bernie. Il arrivera finalement une bonne heure plus tard juste avant la barrière horaire de 8h de course. Kathy a fini 5e fille il y a bien longtemps, après avoir "craqué" sur la fin : elle a marché pour la 1e fois après 50km de course...

Conclusion, une super course avec des terrains variés, des paysages magnifiques, des volontaires enthousiastes, des baliseurs qui ont de l'humour, et un grand soleil. Gérée sans jamais être dans le rouge, rythme tranquille, il faudra que j'apprenne à me mettre dans le rouge un jour !

  • Le site de la course ici
  • Les résultats (26e fille sur 56, pas de catégories d'âge, 145e scratch sur 239 finishers)
  • Pas de trace gpx, ma montre a réussi à perdre le fichier... :-/
  • Et les photos pour faire voyager mes potes du TTT