samedi 13 octobre 2012

24h autour du Parc Mistral - récit complet

8h45 : ça y est, c'est parti, je quitte mon appart', à pieds, pour faire le petit kilomètre qui me sépare de la halle Clémenceau. En guise d'échauffement :) Cette année j'ai décidé de me la jouer pro et je trimballe une jolie boîte en plastique avec tout un tas de matos tout bien organisé : les fringues plus chaudes pour la nuit dans un sac, les fringues post-course dans un autre sac, des shorts et T-shirts de toutes les formes pour me changer pendant la course selon l'envie, les manchons de compression pour les mollets "au cas où", casquette, buff, lunettes de soleil, appareil photo, chargeur pour le Garmin et l'iPod/iphone, du V en canette et en "shooter" pour survivre à la nuit, des pom'potes si je sature de la nourriture du ravito, une paire de chaussettes et de baskets de rechange, de la Nok pour les pieds, de la crème de massage. Normalement, j'ai pensé à tout. Ah non, sauf le k-way... Mais bon, il ne devrait pas pleuvoir, n'est-ce pas ? :)

9h : j'installe ma boîte dans la halle juste à l'entrée, accroche mon dossard (n°54), configure mon Garmin, retrouve des coureurs de l'an dernier et en rencontre de nouveaux, Mickael arrive trop tard pour avoir un matelas, je discute, participe à la photo de groupe, re-discute. Puis Cyrille arrive, il est tombé du lit et en a profité pour venir nous encourager au départ et faire des photos. Super ! :) Il fait grand beau temps, on va avoir chaud cet aprem. Je suis bien contente d'avoir récupéré à temps de l'UTMB et de pouvoir être là, avec une centaine d'autres fous venus tourner en rond autour du Parc Mistral pendant 24h. Et d'ailleurs, c'est l'heure.

10h : c'est le départ. On est 106 individuels et 4 équipes au départ, tous derrière la ligne sur l'anneau de vitesse. Et c'est parti. Au départ on se marche un peu dessus, puis on se répartit très vite tout autour des 1054m du parcours. Je résiste à l'envie de suivre ceux qui partent vite, plus ou moins à tort d'ailleurs. Sans compter qu'il y a parmi eux des relayeurs qui peuvent se permettre d'y aller à fond, et ne se gênent pas :-) Je reste sur un bon rythme de 9.3-9.5 km/h sans sentir la moindre fatigue ou douleur. Parfait ! Je rencontre aussi Thierry assez tôt dans la course, on discute trail, puis à ma surprise il me dit que mon rythme est un peu rapide pour lui et il marche un peu pendant que je continue. Par la suite on courra régulièrement un bout de tour ensemble à chaque fois que je le rattrape, jusqu'à sa pause marche. Au début les bénévoles se marraient un peu avec des commentaires du genre "plus que 23h50", mais je n'y faisaient pas gaffe. Par contre quand le speaker a annoncé les premiers passages au marathon en 3h30, et que j'ai calculé qu'il restait encore 20h30 de course, j'ai soudain réalisé combien c'était long, 20h30, et ça m'a fait un choc. Puis j'ai oublié... :) Un bénévole au coin du Stade des Alpes nous applaudit tous à chaque fois qu'on passe.

15h : j'ai maintenu mon rythme de 9+km/h pendant 42 tours, mon premier "marathon" (en fait 44 km) atteint à 14h55, et mon objectif avant ma première pause. Je me sens encore très bien mais je me force à la prendre quand même, direction les kinés dans la halle, en emportant un petit bol de purée avec du jambon comme déjeûner. J'en profite pour recharger le Garmin et jeter un oeil à mes messages sur mon portable resté à l'intérieur aussi. 15mn de massage plus tard, je me prépare à repartir (j'enfile un cuissard sous le short pour réduire les échauffements, puis comme il faisait bien chaud dehors j'hésite à tomber le débardeur mais finalement non), quand je vois Mickael rentrer et m'annoncer que Cyrille est là. Cool ! :) C'est reparti, j'ai bien fait de garder un t-shirt, le temps s'est bien couvert en 20mn. Je dois encore finir tout le tour pour retrouver l'anneau de vitesse et Cyrille. Je le vois immédiatement depuis l'autre bout, il détonne en jeans et polo noir parmi tous les coureurs ^^ Il ne me voit pas et traverse la piste juste devant moi alors que je passe la ligne. Je l'appelle et on fait un bout de tour ensemble, puis on tombe sur Fabien et Aurélia avec Léanne sous les arbres de l'autre côté. A mon prochain tour je re-récupère Cyrille qui finit le tour avec moi, jusqu'à ce que Nathalie l'organisatrice le prévienne qu'il n'a pas le droit sinon il risque de me disqualifier. Après ça ils restent tous au milieu de l'anneau de vitesse (il y a aussi Pauline et Céline) à nous encourager (une fois j'ai atteint l'anneau de vitesse en marchant un peu, puis j'ai entendu Cyrille qui criait "allez Carole !!" depuis l'autre bout, et je me suis remise à courir :) Il me tient aussi au courant de mon nombre de tours et de celui de Mickael qui est encore un tout petit peu en avance mais que je rattrape. Pour l'instant je m'éclate, aucune douleur, je peux courir tout mon saoûl sans problème physique, et ça c'est cool !

17h?18h? : notre fan club s'en va. Pour nous la course continue, le temps s'est bien couvert mais du coup il fait moins chaud, c'est plutôt agréable. Les tours défilent trop lentement. A un moment je récupère Mickael qui fatigue (parti trop vite). Son plan pour l'instant est de finir 80km ce soir puis de dormir vraiment et de finir 20km demain matin. On court un bon moment ensemble, les tours passent, et son plan évolue vers courir 100km avant de s'arrêter sinon demain ça sera trop dur. Puis il décide de me laisser partir devant et de ralentir. Je passe enfin mon milestone des 77 tours, plus que 7 avant ma 2e grosse pause. Je retrouve aussi Thierry, lui parle de ma pause massage imminente mais il me dit qu'il y a la queue chez les kinés... Je tiens encore un bon rythme, avec une mini pause au ravito environ tous les 5 tours, juste le temps d'attraper un truc à manger (abricots secs, ou mini-sandwich fait de 2 tucs, une vache qui rit et un peu de jambon, ou tranches de pomme, il y a eu des bouts de pizza aussi) et/ou un verre d'eau ou de jus de fruits. A un moment je cours toute seule côté boulevard Clémenceau quand je m'entend appeler : c'est Axelle et Marie qui passent par là nous encourager, Axelle court même pour me rattraper ^^ Sur ce même côté du circuit, on a aussi le livreur de pizzas de la pizzeria Serge qui nous encourage à coups de klaxons à chaque livraison toute la soirée, ainsi que certains automobilistes. De l'autre côté on a des gens bourrés (dont un plutôt agressif, verbalement heureusement, déjà bourré alors qu'il ne fait même pas encore nuit) qui commencent à remplacer les familles et les promeneurs de l'après-midi.

21h : enfin, mes 84 tours (double marathon en tours, 88km en fait) sont bouclés, cette fois je n'ai pas besoin de me forcer pour la pause. Direction la halle avec Mickael (on courait ensemble à ce moment), il n'y a même pas tellement la queue aux kinés, mais pas envie d'y perdre trop de temps. Je me masse moi-même (bien fait d'apporter de a crème ^^), enlève les chaussettes et découvre une énorme ampoule sur mon orteil du milieu, presque aussi grosse que l'orteil lui-même... Du coup je la perce (c'est Mickael qui fournit le désinfectant, j'ai plus l'habitude d'avoir des ampoules, moi...), Nok, chaussettes, nouvelles chaussures, je change mon débardeur pour un T-shirt à manches courtes (il ne fait pas encore froid), j'avale mon premier shooter de V, m'allonge un peu, une pause de 20mn ça passe très vite, c'est bien dur de repartir quand l'heure fatidique du départ fixé à 21h30 arrive. En plus mon ampoule juste percée me fait bien mal pendant quelques temps, puis ça passe. Il ne me faut pas longtemps pour me réchauffer. Par contre j'ai déjà bien du mal à rester réveillée... Le manque de sommeil accumulé pour cause de boulot se fait sentir... On court encore ensemble un moment. Le projecteur illumine l'anneau de vitesse. Une ambulance emmène un coureur qui a fait un malaise, ça sera le seul "blessé".

22h? : Nicolas et Maud arrivent sur le circuit, Nicolas en tenue de footing court un peu avec nous, sur la partie éloignée du tour côté stade. Puis il demande quand est-ce qu'on fait une pause, j'en avais pas prévu au programme mais comme Daniel le speaker m'avait annoncé que j'étais pas loin des 100km à mon dernier tour, je me fixe ça comme objectif pour une pause. Après 4 ou 5 tours de plus, j'arrive à 99.950 km, donc je repars pour un tour de plus, pour voir le 100km au tableau après 13h de course, avoir droit à un mot de Daniel qui fait toujours plaisir :), et direction le ravito. Je m'étire un peu sur place, me fait un de mes sandwichs spéciaux ^^ puis ne m'attarde pas trop parce qu'on se refroidit vite. C'est un peu frustrant d'avoir des amis venus nous encourager et de ne pas avoir beaucoup de temps à leur consacrer. Mais ça n'empêche qu'on est contents de les voir quand même ! Et c'est reparti dans la nuit. J'ai perdu Mickaël qui je crois est allé dormir, ou voir un kiné, ou les 2. Après cette pause à 95 tours, je skippe la pause des 100 tours et la repousse à 105, ça tombe bien ça me met à peu près à minuit.

00h : 105 tours au compteur, je refais une mini pause dans la halle, le temps de m'étirer et d'attraper un 2e shooter de V qui ne suffit même pas à me réveiller. Je vois Mickael qui essaye en vain de dormir pzr terre dans la halle. J'enfile aussi mon sweat avant de repartir. Et je continue à m'endormir debout mais je n'ai pas l'intention de m'arrêter à nouveau avant mon prochain marathon en tour, c-à-d 126 tours. Résultat, je finis par succomber au Red Bull servi au ravitaillement, une demi-canette coupée avec de l'eau, puis la 2e demi, puis je décide que c'est assez de caféine et que pour le reste je me débrouillerai avec ma musique. Je fais quand même quelques tours en dormant debout, les yeux qui se ferment, arrivant malgré tout à me forcer à tenir un rythme de 6km/h. Puis d'un coup je me mets à chanter et ça me réveille, je me remets à courir, c'est magique. Mais ça ne dure pas.

3h : 3 marathons en distance, 127km, et je continue à tourner en courant avec la même pause marche à tous les tours. Il s'est mis à pleuvoir vers 2h du matin, heureusement j'ai une capuche. Il y a très peu de monde sur la piste. Je tourne un peu avec Thierry. A un moment Piero nous dépasse sur le parking, un bénévole est là et Piero lui dit d'aller se mettre à l'abri "je travaille, là   - on s'en fout il y a personne...   - et nous alors ?! " je lui dis en rigolant ^^ Mais en tous cas tous ces bénévoles ont bien du courage d'être restés là sur place pendant des heures à nous regarder tourner, avec toujours un encouragement, une blague, des applaudissements... On continue avec Thierry, sur un rythme fixe de courir à partir du début du chemin au coin du palais des sports, tout le tour, l'anneau de vitesse, jusqu'à arriver au parking, où on se met à marcher à peu près à hauteur du ravito. C'est moi qui commence à me traîner un peu, j'attends mes 126 tours avec impatience. On s'organise pour rester ensemble malgré les pauses de l'un ou de l'autre au ravito ou aux toilettes. A cette heure de la nuit ne pas être seul est un avantage indéniable.

4h : j'ai enfin atteint mes 126 tours et ça veut dire pause. Cette fois-ci direction les kinés qui n'ont pas grand monde à cette heure où énormément de gens se sont arrêtés pour dormir, surtout avec la pluie. J'en profite bien, j'ai droit au massage quads+isquios+mollets+genoux, il prend longtemps mais j'ai tellement la flemme de repartir que je ne presse pas l'étudiant qui me masse d'accélérer... Mais après 30 bonnes minutes de massage il faut bien repartir. J'abandonne mon short trempé et repars après presque 40mn pour cette dernière pause. Je récupère Thierry qui je crois était allé s'allonger. A une arrivée sur l'anneau de vitesse on discute de voir le bon côté des choses, et je compare le projo qui se réflète sur le bitume trempé à la pleine lune reflétée sur un lac gelé. Y en a qui ont trop d'imagination :)

5h : le matin est encore loin, mais on tourne, on tourne, et on tourne. Les bénévoles et les coureurs commencent à réapparaître après quelques heures de sommeil. Le juge arbitre à vélo nous croise et observe que j'ai toujours le sourire. Je lui réponds que si on était pas là pour s'amuser, on serait ailleurs :-D Puis je m'endors encore, ou de nouveau... du coup je lance mon ipod dans une oreille. On récupère Mickael quand il en a marre d'essayer de dormir (ou alors je confonds tout) Thierry veut faire 150 bornes, Mickael veut faire 3 marathons, et je veux faire 100 miles. On calcule le temps qu'il nous reste, la vitesse nécessaire. On se soutient mutuellement. Un bénévole nous annonce que le jour va bientôt se lever, je crois qu'il se moque, mais un oeil à ma montre me confirme qu'on en est à 21h de course, il est 7h du mat' ! :-o

7h : on ne dirait pas qu'il est si tard, le ciel est tellement gris et bas qu'on n'a aucune chance de voir un lever de soleil. Mais la luminosité augmente indéniablement, le noir tourne au gris, le gris au rose, et d'un coup il fait jour. Je me rappelle encore quand j'ai soudain entendu un oiseau chanter, et d'un coup j'étais à nouveau juste heureuse d'être là, dehors, à marcher. Je revis, lance à mes partenaires que le ciel est bleu le soleil brille les oiseaux chantent, même si on est loin du compte :) Mon regain d'énergie dure quelques tours, puis je me re-endors, et Thierry suggère que je remette de la musique, du coup je me remets à chanter. Désolée à mes partenaires pour le mix infâme de français, anglais, italien, espagnol, corse, japonais, de vraies chansons et de génériques de dessins animés, et merci de m'avoir supportée quand même ^^ mais ça a marché pour me réveiller.

8h : je passe mon record personnel de l'an dernier vers 8h, 150km, avec un mot de Daniel qui me dit que je suis qualifiée pour les championnats de France, et d'aller maintenant chercher les 160km. Défi accepté :) j'ai pas l'intention de m'arrêter avant la fin en tous cas. Martine (des Enfants du Tamil Nadu) m'encourage depuis son stand en me demandant si les jambes vont bien cette année. Daniel fait des blagues sur mes partenaires de course. Le circuit revit. Mais j'ai vraiment mal partout, les jambes en compote, je commence à en avoir marre. Encore 2h, encore 1h, encore une demi-heure. Thierry atteint ses 150km vers 9h30 ou 40. On a re-perdu Mickael, je raconte à Thierry mon super fan club, et pense combien j'aimerais qu'il revienne, quand soudain sur l'allée côté Clémenceau, on tombe sur Cyrille et Pauline, en vestes, sous la pluie, venus nous encourager ! :-o  Trop contente ! :-D ça me redonne la pêche, en plus il reste très peu de temps maintenant avant le finish, et je veux atteindre mes 160 bornes au compteur. On attrape les bâtons en bois avec notre numéro en passant la ligne 15 mn avant la fin. Sur ce qui est presque notre dernier tour je remercie le bénévole qui nous a applaudis à chaque tour hier matin, et était de retour ce matin sous les arbres. On commence par marcher plus vite, du coup Mickael part en footing, puis quand on arrive sur le chemin, je propose à Thierry de courir, je commence à trottiner, croit que je vais le regretter, la machine a du mal à repartir, mais après quelques dizaines de mètres les jambes se délient, j'accélère, et accélère encore, en plus j'ai Adelante dans les oreilles, j'ai perdu Thierry depuis longtemps, je suis à fond et je n'ai même pas mal, nulle part, foulée minimaliste, je dépasse tout le monde, j'ai les larmes aux yeux, je passe la ligne, Cyrille est là avec l'appareil photo, il reste peu de temps, je repars pour un autre tour, à fond, je ne veux plus que ça s'arrête, ou en fait si pasque je vais pas tenir très longtemps à cette vitesse :) je n'entend pas la corne de brume, ni le compte à rebours, c'est un bénévole qui m'arrêtera en criant "stop, stop" alors que je le passais. Ah oui, tout le monde s'arrête, j'ai dû rater le signal :)

10h : je reste là sur place, pose mon bâton, hésite un peu, et m'assied par terre, c'est mouillé mais tant pis, moi aussi de toutes façons. Je rigole toute seule par terre, jusqu'à ce que deux secouristes qui faisaient le tour arrivent à ma hauteur et me demandent "à part mal aux jambes, tout va bien ?  - très bien" je leur réponds avec un grand sourire. Je leur demande quand même un coup de main pour me relever, le bénévole m'aide aussi, et je me dirige vers l'anneau de vitesse (j'ai réussi à aller presque au palais des sports sur ce dernier tour...) en discutant avec la secouriste qui m'a reconnue de l'an dernier (la fille aux poches de glace). Sur la ligne je retrouve Daniel qui me félicite, je lui demande d'appeler Cyrille au micro, ils me cherchaient aussi. On va se poser dans la halle, puis ils doivent partir au ciné. Je me change pour un T-shirt sec (et avec le logo du LIG ^^) et me dirige vers les masseurs. Et là pendant que j'attend tranquillement sur une chaise, bam, malaise hypoglycémique, je le sens venir, je me couche par terre, le masseur appelle la secouriste qui vient me prendre la tension, même pas si basse (dans les 9/6) et me donne de l'eau sucrée, en me disant que je suis la 8e à tomber depuis l'arrivée. 10 mn plus tard ma tension est à peine remontée, j'ai encore droit à du jus de pomme sucré, avant d'avoir le droit de me lever pour mon massage :)

11h : remise des prix. L'italien Federico a fait 228 km, puis Ilaria en forme cette année a battu son record perso et fait 203 km, 2e au scratch. Piero fait aussi 203 km, tout en organisant la course. Laura une autre italienne fait 196km, 6e au scratch, 2e fille, 1e senior. Mais comme elle ne peut pas cumuler les coupes, j'ai droit à la coupe senior fille pour ma 2e place avec 161km et 400++ mètres. Soit tout juste au-delà de mon objectif de 100 miles. Et cette fois je peux marcher moi-même sur le podium ! :)
Marielle est 5 km derrière moi, coupe de la 1e V1 (derrière Ilaria juste V1 cette année qui a déjà la coupe femmes). Pascale qui était longtemps devant Laura s'est fait dépasser dans la dernière heure et finit avec 183km. Corinne qui avait ralenti au milieu de la nuit a eu un second souffle et a recommencé à courir et à accumuler les tours pour finir 4e fille. Carl, le gars dont je croyais qu'il était italien et Mickael le croyait suédois, à l'air d'être en fait espagnol, et finit 1e V1. Henri qui avec ses 76 ans revenait des 100km de Millau le week-end précédent a abandonné pendant la nuit avec une centaine de kilomètres. Stéphane le parisien martiniquais qui n'avait pas couru depuis 2 ans, inscrit par un ami, a réussi plus de 100km avec une douleur au genou. Arnaud le plus jeune l'an dernier était de retour, aussi avec un genou douloureux, et dépasse les 100km. Gilles qui a couru pas mal avec Mickael a fait 117 km. Tetsuya le japonais qui avait failli ne pas pouvoir s'inscrire faute de certificat médical, et avec qui j'ai échangé 3 mots d'encouragement en japonais, a fait 135km. Mickael a réussi ses 3 marathons, et Thierry ses 150km. Bravo à tous, merci à tous les bénévoles, et à l'année prochaine pour le championnat de France ! :-D


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